La sorcellerie, une pratique toujours en vogue en Afrique du Sud


La sorcellerie en Afrique du Sud La sorcellerie constitue un héritage culturel en Afrique du Sud. Trouvez dans notre article les points retraçant les faits marquant de cette activité toujours en usage dans le pays.

La sorcellerie en Afrique du Sud fait toujours polémique. Cette pratique datant de plusieurs siècles est passée d’un simple contact avec les esprits à un véritable dévouement pour les forces obscures. Découvrez l’évolution de cette activité depuis ses tout débuts jusqu’à notre ère.


Les origines de la sorcellerie

La sorcellerie et l’Afrique du Sud sont indissociables. Le pays souffre depuis toujours d’une mauvaise presse en raison de cette pratique souvent utilisée pour un intérêt individuel. Cette pratique ancestrale remonte au VIIIe siècle.


La sorcellerie est un héritage culturel


La sorcellerie en Afrique du Sud constitue un héritage des ancêtres. Dans le pays, cette pratique correspond inévitablement au vaudou. Découvert à partir du VIIIe siècle, le vaudou consiste en une forme de sorcellerie. Cette pratique est issue des divinités Yorubas, Ewe et Fon. Il s’agit d’une forme de preuve de l’existence des puissances occultes et de leur présence sur terre. Cette pratique implique des rites en tout genre, ayant pour finalité de hiérarchiser les divinités, les hommes et les femmes. La sorcellerie soulève parfois un sens péjoratif chez les voyageurs. Ce terme renvoie toutefois à une réalité et à une croyance.


Seulement, les déformations historiques au fil des siècles ont amené ces pratiques à une tout autre finalité.


La sorcellerie établit un lien entre le spiritisme et la magie


Certes, la sorcellerie regroupe une dévotion à des divinités occultes ou bénéfiques. Cependant, la majorité des sorciers d’Afrique s’orientent aujourd’hui dans une pratique plus occulte. Cette tendance trouve son origine dans la place des ancêtres au sein de la communauté noire. Les ancêtres sont en effet considérés comme le centre de la famille. Les populations tendent à croire que leur âge et leur ancienneté leur apportent plus de sagesse et de savoir. Ces ancêtres s’apparentent en quelque sorte à des dieux vivants sur terre. Après leurs morts, les vivants effectuent toute une cérémonie. De plus, les traditions obligent les vivants à prendre soin des morts afin que ces derniers octroient leur bénédiction. Certaines tribus sollicitent même leur aide dans l’au-delà.


La Pratique d’aujourd’hui

Durant les temps anciens, la sorcellerie s’est progressivement transformée d’une simple tradition à une véritable divination des esprits. Aujourd’hui, cette pratique évolue de plus en plus. Seulement, les sorciers africains s’orientent vers l’occultisme.


La sorcellerie est toujours en usage à notre époque


La sorcellerie africaine progresse lentement depuis la colonisation et la traite négrière. Seulement, cette époque constitue une époque chrétienne où la sorcellerie en Afrique du Sud n’a pas sa place. Les Occidentaux ont en effet attribué une connotation péjorative à ce terme, au détriment de sa signification première. Aujourd’hui, l’idée d’un contact avec les esprits s’est déformée en un sens obscur. Les pratiques de sorcellerie de notre époque proposent un pacte entre le sorcier africain et le solliciteur. Le sorcier négocie par la suite avec les esprits au profit du solliciteur. Seulement, cette forme de magie peut engendrer des répercussions considérables pour le demandeur. La sorcellerie en Afrique du Sud s’apparente de plus à une solution contre les problèmes jugés insolvables.


Toutefois, son utilisation à mauvais escient conduit les pratiquants à l’irrationnel.


Une croyance jugée trop irrationnelle


Les pratiques devenues trop irrationnelles impliquent des massacres d’enfants. De cette manière, les pratiquants croyaient que les dieux allaient conjurer le mauvais sort. La pratique immodérée et le fanatisme de la sorcellerie en Afrique ont conduit certains mécréants à assassiner des mineurs pour effacer le mauvais œil. Le continent africain est devenu le théâtre de massacres de plusieurs enfants. Au fil du temps, cette pratique s’est déformée et certains peuples ont considéré les enfants comme des sorciers africains et donc des serviteurs du mal. Ce jugement a priori infondé a engendré la multiplication de l’abandon d’enfants. Ces derniers livrés à eux-mêmes se sont ensuite lancés dans la prostitution.


L’avenir de la sorcellerie en Afrique du Sud

Toujours sujet à une déformation, la sorcellerie africaine encourage constamment ses adeptes à repousser les limites du réalisme. Ainsi, cette pratique est devenue une secte et ses pratiquants ont même instauré des écoles dédiées à la magie.


La sorcellerie devient une secte


Dans certaines régions, la sorcellerie est considérée comme une secte solidaire. Il va de soi qu’une telle confrérie se dédie à l’obscurantisme. Les sorciers en Afrique du Sud, considérés comme des mangeurs d’âme, sont par conséquent devenus un sujet tabou que la population se garde d’évoquer. Seulement, cette confrérie tient à se faire discrète, mais la pratique est toujours d’actualité. D’ailleurs, les adeptes n’hésitent pas à s’en servir par jalousie ou simplement par vengeance. Aussi, la population vit dans la crainte d’être une cible des forces obscures.


Certains adeptes, pensant que l’heure n’est plus au camouflage, décident même de fonder une école dédiée à la sorcellerie.


Une école de sorcellerie en Afrique du Sud voit le jour


Une véritable effervescence fait fureur en Afrique du Sud. Le pays compte en effet sa première école de sorcellerie. Cet établissement a pour vocation de former de futurs sorciers et délivre ainsi des diplômes des sciences en sorcellerie. Cette école a été placée sous la tutelle du ministre de l’Enseignement supérieur. D’ailleurs, les autorités ont affirmé être excédées de la pratique de sorcellerie clandestine, d’où la raison d’un tel établissement. En plus de l’initiation à la magie noire, l’apprentissage des mathématiques et des sciences physiques figurent au programme le long des années scolaires.



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